22 habitants de la municipalité de Kacanik, au Kosovo, combattent en Syrie et en Irak, raconte la chaîne de télévision croate HRT. A titre de comparaison, la population de cette localité s'élève à 34.000 personnes (99% sont des Albanais).
Les autorités locales démentent les informations qualifiant Kacanik de "capitale du djihadisme" et accusent les médias de la diaboliser.
Selon Florim Neziraj, président de la communauté musulmane locale qui habite à Kacanik depuis trois ans, affirme qu'aucun conflit religieux n'y a été enregistré. Et peu importe le nombre de personnes parties faire la guerre à l'étranger.
Besim Iljazi, maire de la ville, prétend que rien ne dénote la présence d'éléments radicaux même si l'on se promène dans la rue pendant un mois.
Comme pour démentir ses propos, les gens ressemblant à des wahhabites se cachent de la caméra dans la rue principale de la ville et les habitants se refusent à tout commentaire.
Les psychologues qui s'occupent de ce problème peinent à dire qui est le plus dangereux: ceux qui, euphoriques, partent en Syrie et en Irak et y restent ou ceux qui en reviennent déçus.
L'Etat autoproclamé du Kosovo occupe la première place en Europe pour le nombre de combattants partis pour faire la guerre du côté de Daech.