« Il faut présenter les projectiles avec lesquels a été bombardé le convoi» de l'Onu près d'Alep, a déclaré samedi Sergueï Lavrov dans une interview à la presse russe.
Ce geste à la fois « simple » et « élémentaire » constitue le premier pas nécessaire pour faire la lumière sur ce qui s'est réellement passé le 19 septembre quand 18 camions chargés d'aide humanitaire ont été endommagés par des bombardements à l'ouest d'Alep.
Comme l'a souligné M. Lavrov, les informations concernant le bombardement divergent : d'abord, on estimait que le convoi avait été frappé par l'artillerie, avant que l'on ne commence à évoquer des hélicoptères.
« Les projectiles permettront de tout comprendre », a affirmé le ministre russe.
Commentant les tentatives d'accuser Moscou et Damas de l'attaque, Sergueï Lavrov a fait remarquer qu'après sa proposition d'étudier les munitions, il « n'a plus entendu personne soutenir les accusations qui se multiplient ces derniers temps dans la presse ».