Les PME françaises aspirent à faire des affaires en Russie, malgré que cela nécessite certains efforts supplémentaires, ont annoncé les médias français. La région Auvergne-Rhône-Alpes, à elle seule, a envoyé une délégation de 30 entrepreneurs.
« Il faut être persévérant. Il faut arriver à les (les Russes, ndlr) convaincre de la qualité des produits. Il faut savoir que démarcher la Russie sera coûteux en voyages, en temps et en certifications. Les Russes se penchent vers la Chine, mais optent pour l'Europe », a confié Daniel Strazzeri, chef d'un producteur lyonnais de grues industrielles, qui développe son business en Russie depuis 20 ans, cité par le quotidien la Tribune.
Malgré les sanctions antirusses, un quart du chiffre d'affaires de l'entreprise de M. Strazzeri, ayant un bureau à Moscou, est réalisé en Russie.
De plus, en juillet dernier, le Sénat a soutenu la décision de l'Assemblée nationale sur la levée des sanctions antirusses.
Les entrepreneurs français sont également attirés par l'intérêt des milieux d'affaires russes dans plusieurs secteurs de l'économie nationale et locale, des projets de santé jusqu'à la production et la vente de piscines ainsi que l'équipement agroalimentaire.