Selon l'équipe de campagne de Mme Clinton, la candidate démocrate à la Maison Blanche a pris cette décision « après plus ample discussion avec les responsables de la communauté (…) pour ne pas impacter les ressources de la ville » qui restent « très tendues pour la sécurité ».
Pourtant Hillary Clinton « a l'intention de se rendre à Charlotte le dimanche suivant, si les circonstances le permettent », a précisé sa campagne dans un communiqué, citée par l'AFP.
Les manifestations à Charlotte ont incité le gouverneur à décréter l'état d'urgence et à appeler en renfort les militaires de la Garde nationale. Un couvre-feu a également été imposé pour la nuit de vendredi à samedi, comme la veille, à partir de minuit.
À l'origine de la colère, comme dans de nombreuses autres situations devenues ces derniers temps particulièrement fréquentes: la mort d'un Noir, Keith Lamont Scott, un homme noir de 43 ans qui a été victime mardi d'une bavure flagrante, selon les manifestants. Le cas, qui n'est pas entièrement nouveau pour les États-Unis, suscite toujours de nombreuses questions. À en croire la police, l'homme a été mortellement blessé par balle alors qu'il refusait de lâcher son arme de poing. Or, ses proches affirment qu'il n'avait qu'un livre en main.