Pour la deuxième nuit consécutive, les violences font rage à Charlotte. Foule agressive, balles en caoutchouc et gaz lacrymogène… Dans toute cette vague de haine, un civil a été grièvement blessé par des tirs et se trouve dans un état critique.
Police saying that the shooting victim has not died, but is on life support #Charlotte pic.twitter.com/5pprOh7hSO
— Cassandra Fairbanks (@CassandraRules) 22 сентября 2016 г.
Face aux émeutes, le gouverneur de l'État américain de Caroline du Nord Pat McCrory a décrété l'état d'urgence et a annoncé que la Garde nationale ainsi que les policiers des patrouilles routières seraient dépêchées en renfort à Charlotte.
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— ABC News (@ABC) 22 сентября 2016 г.
— N.C. declares State of Emergency
— One protester shot by another "civilian," city of Charlotte says pic.twitter.com/KQLGNVZ72m
« Nous essayons de disperser la foule. Nous avons été très patients, mais ils sont devenus très agressifs, ils lancent des bouteilles (…) sur les policiers. Il est temps pour nous de restaurer l'ordre", a déclaré Kerr Putney, le chef de la police de la ville, cité par Reuters.
Violence erupts in Charlotte as hundreds protest Keith Scott fatal police shooting https://t.co/wiVYnjjQok pic.twitter.com/y2kEu0gDpy
— Ruptly (@Ruptly) 22 сентября 2016 г.
Il ne s'agit pas d'une première. À l'origine de la colère, comme dans de nombreuses autres situations devenues ces derniers temps particulièrement fréquentes: la mort d'un Noir, Keith Lamont Scott, un homme noir de 43 ans qui a été victime mardi d'une bavure flagrante, selon les manifestants. Le cas, qui n'est pas entièrement nouveau pour les États-Unis, suscite toujours de nombreuses questions. À en croire la police, l'homme a été mortellement blessé par balle alors qu'il refusait de lâcher son arme de poing. Or, ses proches affirment qu'il n'avait qu'un livre en main.
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L'arme « est un mensonge », a assuré à l'AFP Taheshia Williams, une résidente du quartier dont la fille étudie dans la même école que l'un des enfants de Scott.
« Ils ont enlevé le livre et l'ont remplacé par une arme. Cet homme était assis ici tous les jours, à attendre que son fils descende de l'autobus », ajoute-t-elle.