L'écrasante majorité des pays ont approuvé le projet, puis en 2015 la résolution a obtenu 40 co-auteurs, raconte Vladimir Ermakov, responsable du département pour la non-prolifération et le contrôle des armes au ministère russe des Affaires étrangères. Cependant, l'adoption de la résolution s'est heurtée cette année à un obstacle…
« Il y a une petite nuance: qui bloque l'avancement? Ce sont nos partenaires américains », explique-t-il.
Selon lui, les États-Unis, Israël ainsi que « les pays indépendants tels que la Géorgie et l'Ukraine » ont voté contre la résolution. « Washington a donc obligé ses partenaires de l'Otan et d'autres alliés à s'obtenir lors du vote. »
« Si des armes chimiques sont déployées dans l'espace, si quelqu'un ouvre la boîte de Pandore, les conséquences stratégiques seront très négatives », estime le directeur du département pour la non-prolifération et le contrôle des armes Mikhaïl Oulianov.