« Il est indispensable de les (les terroristes, ndlr) tenir sous pression. Dans le cas où ces avions resteraient sur leurs bases militaires, les extrémistes pourraient tirer profit de la situation », a confié le président aux journalistes de la chaîne NBC News.
Concernant le conflit qui fait rage en Syrie, M. Rohani a souligné qu'il n'existait « aucune solution militaire » à la crise actuelle et qu'il était par conséquent nécessaire d'y remédier par des moyens politiques. C'est le peuple syrien, poursuit le président, qui doit décider de son avenir par le biais d'élections légitimes.
Le 19 septembre, un convoi conjoint du Croissant rouge arabe syrien et de l'Onu a été pilonné à Urum al-Kubra, au nord-ouest de la ville syrienne d'Alep. Composé de 31 camions, le convoi transportait de l'aide destinée à 78 000 personnes.
Selon les données du Comité international de la Croix-Rouge, 18 camions ont été détruits. Le convoi était marqué aux logos du Croissant rouge arabe syrien et de l'Onu et son passage avait été approuvé aussi bien par Damas que par l'opposition syrienne.