Pour 50 % des personnes interrogées, « il est normal d'attendre une totale transparence des candidats sur leur santé » car le choix d'un président est « une affaire trop grave pour que l'on risque d'élire une personne malade », selon l`AFP.
Le clivage est le même sur l'attitude d'anciens chefs de l'Etat, comme Georges Pompidou ou François Mitterrand, qui ont caché par le passé aux Français le fait qu'ils étaient « gravement malades »: ils ont eu tort pour 52 % des Français, mais 47 % leur donnent raison.
Ils sont en revanche 61 % à penser que si un candidat pour lequel ils pensaient voter révélait qu'il était gravement malade, cela limiterait leur envie de voter pour lui. 39 % sont d'un avis contraire.
Enquête réalisée en ligne du 15 au 16 septembre, auprès de 999 personnes de 18 ans et plus, selon la méthode des quotas.