Afin de donner du poids à leur hypothèse, les généticiens ont méticuleusement étudié la méthylation de l'ADN, processus de l'attache d'un groupe méthyl (CH3) à une molécule d'ADN, chez 16 000 personnes au total. Ils ont notamment analysé leurs échantillons de sang prélevés jusqu'en 1971, précise la chaîne NBC News.
Le résultat obtenu s'est révélé pire que les estimations initiales: dans le sang des fumeurs, les généticiens ont constaté des changements importants au niveau d'au moins 7 000 gènes différents, liés d'une manière ou d'une autre à des maladies cardiaques et oncologiques. Cependant, il reste encore un espoir: la plupart des gènes « endommagés » se rétablissent en dedans de cinq ans, si un fumeur se débarrasse de sa mauvaise habitude, assurent les scientifiques.
Bref, mieux vaut ne pas commencer du tout, avant qu'il ne soit trop tard. Maintenant, considérez-vous comme avertis.