« Sa politique menace le pays », a déclaré le Dr. Maximilian Krah après avoir quitté le parti de la chancelière fédérale allemande Angela Merkel dans une interview accordée à Sputnik. Il estime ne plus pouvoir soutenir la plate-forme politique défendue par la chef de la CDU.
« J'ai été obligé d'admettre que je n'avais plus la possibilité de réaliser mes idées politiques et mes principes au sein de la CDU », explique l'avocat.
La politique migratoire de Mme Merkel a joué un rôle décisif dans le choix de Maximilian Krah de quitter le parti de la chancelière. Il explique qu'il est sceptique depuis 2015 et qu'il avait déjà souligné les conséquences de l'arrivée des réfugiés.
Selon l'homme politique, cette politique laisse le champ libre aux migrants qui arrivent de manière incontrôlée en Allemagne et c'est une menace importante pour le pays.
« Comme en France et en Belgique, il y aura la même chose. Nous verrons des quartiers isolés ethniquement parlant où les sociétés parallèles émergeront. Ces sociétés parallèles représentent un abri pour la criminalité organisée et l'extrémisme islamique », souligne l'ex-membre de la CDU.
Selon l'homme politique, le gouvernement allemand n'a pas de programme pour intégrer les migrants et le mécanisme d'expulsion n'existe pas. Dans cette situation, l'AfD est le seul parti qui a un programme concret et réalisable en matière de politique migratoire parmi les partis ayant une chance de changer la situation, conclut l'ex-membre de la CDU.