Bien que les élections régionales à Berlin du 18 septembre dernier n'aient impliqué que la capitale allemande, elles ont bouleversé le paysage politique du pays.
Georg Pazderski estime que son parti est soutenu non pas par un vote protestataire, mais parce qu'il propose un nombre important d'idées qui sont absentes dans les autres programmes.
« Nous avons défini une politique familiale concrète. Nous mettons l'accent sur la sécurité intérieure. De plus, nous voulons faire quelque chose dans le domaine du logement », indique le membre de l'AfD.
Que font les grands partis traditionnels du système politique allemand ? Sont-ils au courant des vrais problèmes du pays et des vrais mécanismes pour les résoudre ?
« Ils n'ont rien compris. Si on embellit trop ses résultats, comme le fait le Parti social-démocrate (SPD) qui, selon les suffrages reçus ne fait plus partie des grands partis, mais est devenu un parti intermédiaire, comme l'AfD, il ne faut pas s'étonner que l'Allemand qui les regarde se gratte la nuque, perplexe, et se demande ce qui se passe chez eux au juste », souligne l'homme politique.
La spectaculaire défaite de l'Union chrétienne-démocrate, parti de la chancelière fédérale Angela Merkel, et l'ancrage politique du parti de la droite populiste Alternative pour l'Allemagne (AfD) en sont les résultats les plus importants.
Selon l'AFP, l'Union chrétienne-démocrate a obtenu 17,6 % des voix ce qui représente son pire résultat d'après-guerre lors des élections dans cette ville. Dans le même temps, Alternative pour l'Allemagne a reçu 14,2 % des suffrages et le Parti social-démocrate (SPD) a obtenu 21,6 % des voix.