Le spécialiste de la sécurité de l’application de taxi Uber Matthew Bryant a découvert que le 20 septembre la Corée du Nord a par erreur ouvert l’accès à tous ses sites du domaine national de premier niveau « .kp ». Il se trouve qu’il n’y en a en tout et partout que 28.
Selon M. Bryant, la cause de cette « fuite » est le changement de configuration d’un des serveurs DNS nord-coréens. Le changement a été détecté par le projet TLDR, conçu par Matthew Bryant pour analyser toutes les modifications des réglages DNS toutes les deux heures. Le mécanisme a détecté la demande au serveur ns2.kptc.kp contrôlé par le consortium national nord-coréen de la Poste et des Télécommunications, le seul opérateur des réseaux 3G en Corée du Nord.
North Korea launches globally accessible Facebook clone (hosted in North Korea!) https://t.co/EbwSH8Zzc9 pic.twitter.com/WotGVKWTAc
— Dyn Research (@DynResearch) 27 мая 2016 г.
M. Bryant a découvert la liste de tous les sites de la Corée du Nord, au nombre de 28. Selon le spécialiste, seule une partie des sites était accessible.
Parmi les sites accessibles, il y avait celui de la compagnie aérienne nationale Air Koryo, qui ne permet pas d’acheter un billet d’avion depuis Pyongyang sans retour. Le site gnu.rep.kp appartient à la station radio nationale baptisée « La Grande unité nationale ». Il y a également un site de recettes nord-coréennes, celui de l’université Kim Il-sung à Pyongyang, et le portail de l’agence de presse nationale KCNA.
Selon l’expert en télécommunications nknetobserver, l’Internet nord-coréen compte 1 024 adresses IP.
La Corée du Nord a sa propre modification fermée d’Internet, Kwangmyong, qui est basée sur un logiciel illégal de Microsoft.