Au moins 17 soldats indiens ont été tués et 25 autres blessés par des rebelles, munis d'armes à feu et de grenades, au Cachemire dimanche matin. Le territoire himalayen contesté a été ébranlé par la violence suite à une insurrection survenue après l'assassinat du chef rebelle, Burhan Muzaffar Wani, cet été.
Selon les informations de l'armée indienne, des militants lourdement armés ont franchi la « ligne de contrôle » avec le Pakistan avant de déclencher une attaque sur la base militaire de la 12e brigade d'infanterie comprenant des centaines de soldats de l'armée indienne, située à Uri, à l'ouest de la principale ville de la région Srinagar.
De fortes explosions ont été entendues et plusieurs casernes ont pris feu dans les premières heures de l'attaque. Puis, des hélicoptères militaires indiens ont survolé la base tandis que l'armée a mené ce qu'elle a décrit comme des opérations de « nettoyage », lors desquelles quatre assaillants ont été tués.
« Nous saluons le sacrifice de 17 soldats qui ont été martyrs dans l'opération », a déclaré l'armée dans un communiqué.
A son tour, le premier ministre indien Narendra Modi a condamné l'attaque et a tweeté :
« J'assure à la nation que ceux qui sont derrière cette attaque ignoble ne resteront pas impunis. »
We strongly condemn the cowardly terror attack in Uri. I assure the nation that those behind this despicable attack will not go unpunished.
— Narendra Modi (@narendramodi) September 18, 2016
Après que les forces de sécurité indiennes ont éliminé l'un des leaders du groupe séparatiste Hizbul Mujahideen, Burhan Muzaffar Wani, des émeutes de masse ont éclaté dans l'Etat indien, au cours desquelles 87 personnes ont été tuées et plus de 13 500 ont été blessées, y compris 3 500 agents de sécurité. Environ 90 postes de police et autres bâtiments gouvernementaux ont été également incendiés.