Le porte-parole de la présidence a rappelé la récente déclaration de Vladimir Poutine qui avait dit que de nos jours, les pirates informatiques pouvaient agir à travers n'importe quel pays tiers.
"Ainsi, il faut éviter les conclusions superficielles. Ce que nous pouvons toutefois déclarer avec certitude, c'est que toute implication de Moscou, du gouvernement (russe) ou de tout service russe est exclue, c'est hors de question", a indiqué M. Perskov aux journalistes, prié de commenter la situation qui s'était créée autour de l'AMA.
Et d'ajouter que ces accusations sans preuves ternissaient l'image de toutes les organisations.
"Je ne sais pas si ceux qui ont tenu ces propos ont des arguments solides", a souligné le porte-parole du Kremlin.
Rappelons que plus tôt dans la journée, le groupe de pirates informatiques Fancy Bear avait publié les résultats de la base de données de l'AMA. Les documents divulgués révèlent que l'Agence couvrait le dopage des joueuses de tennis américaines Venus et Serena Williams, de la gymnaste américaine Simone Biles et de sa compatriote et joueuse de basket-ball Elena Delle Donn. Selon ces informations, ces deux dernières ont été contrôlées positives en août dernier, mais n'ont pas été disqualifiées des JO de Rio.
Le directeur général l'AMA Olivier Niggli a par la suite confirmé le piratage des bases de données de l'institution et a indiqué que, selon les données fournies par la police, l'attaque provenait de Russie. Ceci étant dit, M.Niggli n'a pas fait la lumière sur la raison pour laquelle les sportives mentionnées n'étaient pas suspendues des compétitions sportives.