De tels événements sont devenus traditionnels pour Pékin et Moscou, les manœuvres actuelles se tenant pour la cinquième fois. Cependant, ces manœuvres sont les plus importantes jamais organisées par les marines des deux pays.
L'exercice baptisé "Joint Sea-2016" sera mené jusqu'au 19 septembre par des bâtiments de guerre, des sous-marins, des avions et des hélicoptères.
Au total, les deux pays ont engagé 18 bâtiments de guerre et bateaux d'approvisionnement, 21 avions et hélicoptères, plus de 250 marins et 15 véhicules militaires. La flotte russe comprend entre autres les grands destroyers anti-sous-marins "Admiral Vinogradov" et "Admiral Tribouts", le grand navire amphibie Peresvet, le remorqueur de sauvetage Alataü et le pétrolier Petchenga.
Les militaires participeront à des essais balistiques, à des exercices de défense d'îlots et à des opérations terrestres.
Une cérémonie d'accueil de la flotte russe s'est déjà déroulée lundi à Zhanjiang (Chine).
Igor Drygalo, un porte-parole du Département de la presse et des communications de masse du ministère russe de la Défense, a souligné que ces exercices n'étaient pas liés à la situation politique et militaire. Ils ne visent pas un pays concret et ont pour but de renforcer la sécurité dans la région Asie-Pacifique.
La Chine a rejeté cette décision et avait d'ailleurs refusé de contribuer à la procédure.
Les observateurs et les médias notent que la Russie s'efforce de maintenir un équilibre nécessaire dans le souci de ne pas aggraver une situation déjà tendue entre les pays participant aux disputes territoriales en mer de Chine, notamment la Chine, le Vietnam, les Philippines et le Japon.
C'est l'une des raisons pour lesquelles la Russie n'a pas engagé ses plus grands bâtiments de guerre dans ces exercices.