Salah Abdeslam, l'unique membre encore vivant et interpellé des commandos qui ont fait 130 morts le 13 novembre à Paris et Saint-Denis, ne serait probablement que la pointe de l'iceberg: il ferait partie d'un énorme réseau organisé dont plusieurs dizaines de membres courent toujours, apprend-on de plusieurs médias européens.
Selon leurs informations, 30 ou 40 extrémistes qui ont contribué à ces attaques sont toujours en liberté, ce qui signifie qu'il faut être prêts à de nouveaux attentats, tout particulièrement dans le contexte des pertes que l'Etat islamique (EI), responsable des attentats de Paris, essuie actuellement en Syrie et en Irak.
De nouvelles attaques terroristes pourraient entre autres frapper les pays de l'UE qui participent à la campagne actuelle contre Daech et bombardent les positions des djihadistes, à savoir la France, la Belgique, le Royaume-Uni, l'Allemagne, le Danemark et le Pays Bas.
Les médias rappellent que selon une enquête réalisée par la chaîne CNN, outre la France, les terroristes avaient planifié pour le 13 novembre 2015 des attentats dans plusieurs pays de l'Europe.