Les leaders de la Palestine et d'Israël ont donné leur accord de principe en vue d'une rencontre à Moscou, a déclaré la porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères Maria Zakharova.
"A mon avis, les Palestiniens appliquent tous les efforts pour que la rencontre ait lieu, a indiqué à Sputnik Ksenia Svetlova, journaliste israélienne et membre du parlement. Ils comprennent que sinon, ils devront attendre la formation d'une nouvelle administration américaine, ce qui prendra encore plusieurs mois, et que poursuivre les pourparlers est la seule carte que Mahmoud Abbas peut jouer aujourd'hui. Il s'agit de l'unique chance de les reprendre, même s'il doit renoncer à une partie de ses exigences".
La Palestine souhaite qu'Israël arrête les travaux de construction (du moins en dehors des grandes localités) et libère des dizaines de prisonniers palestiniens, selon elle. Mais Israël n'est pas disposé à remplir ces conditions.
De son côté, le président de l'IPCRI (Israel Palestine Creative Regional Initiatives), Gershon Baskin, note que pour la première fois depuis de longues années, il existe une chance réelle de mettre à la table des négociations le premier ministre israélien et le président de l'Autorité palestinienne. Jusqu'ici, les tentatives en ce sens entreprises par Washington ou Paris sont restées lettre morte.
La Russie, qui joue un rôle de plus en plus actif au Proche-Orient, a une chance unique de contribuer au règlement pacifique du conflit entre les deux parties, en intervenant en tant que médiateur, selon lui.