"Pour nous, un nouveau héros est apparu aujourd'hui", a déclaré Maria Zakharova, porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères.
Ce remarquable geste de solidarité n'a cependant pas pu passer inaperçu au CIP: en colère, l'organisation, qui avait menacé de considérer la possibilité d'une telle démarche des Biélorusses comme une "protestation politique", cherche désormais à punir l'athlète. Une perspective qui ne semble pourtant pas effrayer son pays.
"C'est un grand geste. Notre sportif a agi d'une manière réfléchie, comme un ami et comme un homme… S'il faut assumer une responsabilité après de tels gestes, on le fera", a déclaré le ministère biélorusse des Affaires étrangères.
Le président biélorusse Alexandre Loukachenko n'a pas tardé lui aussi à exprimer son soutien au sportif. Approuvant son geste, le chef d'Etat a souligné que son pays était solidaire avec les paralympiens russes.
"C'est la position de notre pays et celle du président", a-t-il indiqué.
Comme l'a fait remarquer le chef d'Etat biélorusse, aucune preuve confirmant le dopage des sportifs paralympiques russes n'a été présentée. Et pourtant, pour les sportifs exclus des Jeux, "le sport est plus que le sport", a-t-il ajouté.
Les témoignages d'admiration sont venus également du Kremlin et du ministère russe des Affaires étrangères:
"Il y a différents types de héros, aujourd'hui, pour nous, le héros c'est cet homme qui a déployé le drapeau russe en honneur de ceux qui n'ont pas été admis d'une manière lâche et inhumaine aux Jeux paralympiques", a déclaré de son côté Maria Zakharova, porte-parole du ministère des Affaires étrangères. Et d'ajouter: "On n'oublie pas des choses comme ça".