Piratage des démocrates US: "Non, je ne suis pas un hacker russe!"

© Photo PixabayLes claviers et souris sans fil sensibles au piratage
Les claviers et souris sans fil sensibles au piratage - Sputnik Afrique
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Accusé de liens avec le gouvernement russe, le hacker Guccifer 2.0, qui a piraté les serveurs du Parti démocrate des Etats-Unis, contre-attaque et livre sa version des faits.

Piratage des serveurs du Parti démocrate: mise à jour - Sputnik Afrique
Piratage des serveurs du Parti démocrate: mise à jour
Le hacker Guccifer 2.0, qui a piraté les serveurs du Parti démocrate des Etats-Unis, nie l'existence de toute relation avec le gouvernement russe, rapporte le Wall Street Journal.

"J'ai déjà lu plusieurs rapports. Certains experts affirment que mon adresse IP serait hébergée sur un serveur lié à la Russie et aurait une version en russe et en anglais. C'est leur preuve irréfutable", relève le hacker en ajoutant une émoticône représentant un sourire.

"Je crois qu'aux Etats-Unis, le moyen (de piratage, ndlr) le plus efficace est de recourir à des services russes et chinois", se justifie-t-il. Concernant le soutien qu'il accorderait à Donald Trump, il souligne que "ce n'est pas son but".

"Si je conduis une BMW, suis-je Allemand?", ironise-t-il. "Mon but est de faire éclater la vérité au grand jour. Je m'en occupe depuis plusieurs années."

Rappelons qu'auparavant, Guccifer 2.0 avait rendu public des numéros de téléphone, des adresses courriel, des mots de passe de bases de données et des documents à usage interne du comité démocrate chargé de lever des fonds pour les élus du Congrès (DCCC).

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Piratage des Démocrates US: la Russie portera à nouveau le chapeau
L'entreprise américaine de cybersecurité Crowdstrike insiste toujours sur le fait que le piratage des serveurs serait l'œuvre de hackers "gouvernementaux" russes. Le Kremlin de son côté a rejeté ces accusations. Notamment, le porte-parole du président russe Dmitri Peskov a exclu toute possibilité que le gouvernement ou des établissements gouvernementaux soient liés à l'attaque.

Wikileaks a publié le 22 juillet, soit trois jours avant l'ouverture de la convention d'investiture de la candidate démocrate Hillary Clinton, près de 20.000 messages piratés des comptes de sept responsables du parti. Ces courriels montraient notamment le mépris de responsables du parti pour Bernie Sanders, son ex-rival pour la primaire, ce qui avait assombri le début de la grande fête démocrate, plongeant ses responsables dans l'embarras.

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