D'une moyenne de 40%, ce chiffre monté à 85% l'un des derniers mois, du temps de travail où les fonctionnaires de la ville sicilienne de Syracuse étaient absents, indique le rapport de la police locale, cité par le quotidien italien Il Corriere della Sera.
"Surprises en flagrant délit, 29 personnes ont été immédiatement démises de leurs fonctions sous le regard de leurs collègues plus honnêtes", a annoncé sur Twitter la ministre italienne de la Simplification et de l'Administration publique Marianna Madia, en ajoutant que les malfaiteurs écoperont également d'une amende.
L'enquête a été basée sur près de 6.800 heures de vidéo de caméras cachées ainsi que les données d'appareils GPS, installés dans les voitures des personnes surveillées.
L'enquête policière a été lancée en janvier dernier, six mois avant l'adoption dans son intégralité de la nouvelle loi nationale en faveur de la lutte contre l'absentéisme.
En plus des absentéistes eux-mêmes, la loi cible également les personnes couvrant l'absence de leurs collègues.
Des cas similaires à celui survenu en Sicile sont de plus en plus repérés un peu partout en Italie, de Rome à San Remo, de la Sicile à Naples.