"Nous comptons nous y mettre sous peu. Nous avons déjà installé la clôture. Maintenant, on est sur le point d'ériger un mur", souligne M. Goodwill.
Rappelons au passage que cette semaine, des chauffeurs de camions, des marchands, des fermiers et des agents de police ont bloqué l'axe principal qui mène à Calais. Ils ont manifesté, tout en appelant le gouvernement à détruire le camp des réfugiés situé aux environs immédiats de Calais et qui abrite à présent, selon certaines estimations, au moins 9.000 migrants.
D'après le journal The Daily Telegraph, le lancement définitif de la construction du mur est prévu pour le début de ce mois et pourrait revenir aux contribuables britanniques à deux millions de livres sterling (environ 2,4 millions d'euros, ndlr).
Selon les dernières estimations, le nombre de migrants atteindra d'ici fin mars 327.000 personnes, au plus bas mot.
M. Goodwill insiste sur le fait que le gouvernement britannique est tenu de réduire ce flux à des dizaines de mille. "Le grand défi à relever, c'est de ramener l'immigration à un niveau stable, c'est-à-dire à des dizaines de milles", conclut-il.