Cristina Kirchner serait un "sex-bot"?

© Photo Estanislao Santos/Instituto PATRIAA ex-presidenta da Argentina, Cristina Kirchner, em sua casa na cidade de El Calafate, no sul da Argentina
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De nos temps, agents conversationnels ou chatbots foisonnent sur Internet en donnant souvent à des utilisateurs l'illusion de dialoguer avec eux. Un tel programme inventé il y a une vingtaine d'années pourrait facilement se faire passer pour le dirigeant d'un pays.

Depuis plus d'une année, un bot, programme automatisé capable de réagir comme un être humain, se fait passer pour l'ancienne présidente de l'Argentine Cristina Fernandez de Kirchner sur le compte Twitter @cfkresponde et a déjà plus de 8.000 abonnés.

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"A la fin des années 1990, avec mon ami designer, nous avons lancé un site de sex-bots.  Comme nous n'avions pas l'argent pour embaucher des femmes, j'ai inventé un chatbot pour simuler des conversations. Le chat a échoué, et je l'ai laissé de côté pendant une longue période", a raconté dans une interview exclusive accordée à Sputnik Roni Bandini, écrivain, journaliste et programmeur argentin. 

Et d'ajouter que l'année dernière, il avait eu l'idée de fusionner ce sex-bot et un compte Twitter pour en faire un hybride d'un chatbot classique et de technologies plus modernes de traitement de bases de données et de gestion de l'information.

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"J'ai été très étonné de découvrir que les gens ne s'apercevaient de rien, alors que certains pensaient qu'il s'agissait de Cristina Fernandez de Kirchner en personne. Il y a des personnes qui croient que l'ex-présidente remplit elle-même son compte Twitter. D'autres supposent qu'il y a quelqu'un qui le fait à sa place, mais beaucoup comprennent qu'il s'agit tout simplement d'un faux, pareil à ceux qui inondent Twitter. Mais pratiquement personne n'a deviné que ce n'était qu'un bot et personne n'a porté plainte contre moi", a déclaré l'interlocuteur de l'agence.

Il y perçoit une certaine métaphore des changements qui s'opèrent au sein de la société contemporaine où un chatbot inventé il y a 20 ans de cela peut facilement se faire passer pour le dirigeant d'un pays.

Quoi qu'il en soit, l'auteur n'a reçu aucune demande de fermer le compte falsifié qui fonctionne toujours et répond aux questions des utilisateurs.

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