Les missiles ont été lancés peu après midi (03h00 GMT) de la région occidentale de Hwangju, au sud de la capitale, Pyongyang, a déclaré le ministère sud-coréen de la Défense dans un communiqué repris par l'agence de presse Yonhap.
Il s'agissait de missiles de moyenne portée de type Rodong qui ont volé sur une distance d'un millier de kilomètres, a précisé par téléphone un responsable de l'état-major.
Ces nouveaux essais balistiques, interdits par les résolutions du Conseil de sécurité des Nations unies, surviennent en plein sommet du G20 à Hangzhou, en Chine.
Suite au tir nord-coréen, le premier ministre japonais Shinzo Abe et la présidente sud-coréenne Park Geun-hye ont eu une rencontre dans le cadre du sommet et ont convenu d'intensifier la coopération en vue de faire face au lancement de missiles par Pyongyang, apprend-on de Reuters.
En lien avec le nouveau tir, la ministre japonaise de la Défense Tomomi Inada a interrompu son voyage dans un camp militaire aux environs de Tokyo, annonce l'agence Kyodo.
Dans le même temps, la Chine a mis en garde contre une vision unilatérale dans le règlement du problème que représentent les tirs nord-coréens, se prononçant contre le déploiement par Séoul du système américain de défense antimissile THAAD.
"Un règlement incorrect de la question n'aidera pas à assurer une stabilité stratégique dans la région et pourrait aggraver les conflits actuels", a affirmé le président chinois Xi Jinping lors d'une rencontre avec la présidente sud-coréen Park Geun-hye.