La journée de lundi s'annonce noire sur l'A16. Deux opérations escargot et un blocage sont prévus aujourd'hui afin de réclamer le démantèlement du camp de migrants, accusé de fragiliser l'économie locale. La venue de Bernard Cazeneuve, vendredi dernier, qui a promis le démantèlement par étapes de la partie nord de la "Jungle" ne les a pas convaincus.
[#SONDAGE] Le démantèlement de la jungle de #Calais règlera-t-il le problème des #migrants?https://t.co/Ry9Dl2nbQM
— Sputnik France (@sputnik_fr) 5 сентября 2016 г.
Le camp de migrants de la Lande est plus peuplé que jamais, les associations évoquent le chiffre de 10.000. Incidents et rixes sur la rocade portuaire n'en finissent plus de faire les gros titres. L'image entière de Calais est ainsi mise à mal.
Dès 7 h 30 ce matin, deux cortèges de routiers, l'un partant de Loon, l'autre de Boulogne-sur-Mer, ont prévu de se rejoindre à Calais afin de bloquer l'A16. Une autoroute très utilisée par les transporteurs européens pour rejoindre l'Angleterre via le port de Calais, premier de France pour le trafic passager, ou le tunnel sous la Manche. "Aujourd'hui, ce que l'on réclame, c'est d'avoir des mesures d'urgence pour que l'on puisse rouler en toute sécurité sur l'autoroute A16 et sur la rocade portuaire", a déclaré à l'AFP David Sagnard, président de la Fédération Nationale des Transports Routiers (FNTR) Nord-Pas-de-Calais.
Et en parallèle, plusieurs centaines de personnes, essentiellement des commerçants de Calais ou des employés du port, vêtus de gilets jaunes de sécurité, ont commencé à former une chaîne humaine pour se diriger vers la rocade portuaire. La Fédération du commerce du Calaisis demande notamment que la zone soit reconnue "en état de catastrophe économique exceptionnelle".
Avec ces opérations coup de poing, les manifestants souhaitent attirer l'attention du gouvernement et de l'opinion publique afin de régler le plus rapidement possible la situation du plus grand bidonville de France.
Et en parallèle, plusieurs centaines de personnes, essentiellement des commerçants de Calais ou des employés du port, vêtus de gilets jaunes de sécurité, ont commencé à former une chaîne humaine pour se diriger vers la rocade portuaire. La Fédération du commerce du Calaisis demande notamment que la zone soit reconnue "en état de catastrophe économique exceptionnelle".
Avec ces opérations coup de poing, les manifestants souhaitent attirer l'attention du gouvernement et de l'opinion publique afin de régler le plus rapidement possible la situation du plus grand bidonville de France.
© SputnikUn jeu dangereux
Un jeu dangereux
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