Son fonctionnement est relativement simple: si vous avez mis un "J'aime" sur la page de Nicolas Sarkozy sur Facebook ou bien vous avez partagé son post sur Twitter, l'application vous classera parmi les sympathisants de droite. Ensuite, on croise les données personnelles disponibles sur divers réseaux sociaux afin de localiser votre adresse…
Envie de rejoindre @NicolasSarkozy sur le terrain? Téléchargez @knockinapp! https://t.co/y6YCjTdHUW pic.twitter.com/nB6C18mm3C
— Knockin (@knockinapp) 29 августа 2016 г.
Knockin: le Pokémon Go des sarkozystes https://t.co/zV83IGxBl4 pic.twitter.com/b60rdEFrjW
— CNET France (@cnetfrance) 2 сентября 2016 г.
Ainsi, une carte rédigée par l'application sera marquée par des points indiquant les supposés sympathisants. C'est là que commence le travail: on essaye de les convaincre de voter pour l'ancien président.
.@knockinapp: fier de mon ami @paul_hatte et de @NicolasSarkozy qui fait confiance à la Jeunesse. #ToutPourLaFrance pic.twitter.com/AKPicM5ijq
— Gaël Combettes (@Gael_Cbt) 24 августа 2016 г.
"Pendant de très longues années, on allait frapper aux portes avec les connaissances qu'on avait à partir de la carte électorale et des précédents résultats. Aujourd'hui, Knockin est un outil de pilotage qui permet de mieux cibler les populations vers lesquelles on va aller", a expliqué à Mashable FR Axel Calandre, conseiller à l'innovation de Nicolas Sarkozy.
Quant à la légalité des moyens de persuasion de l'application, le créateur Paul Hatte n'en doute point.
"Notre objectif n'est pas de faire peur mais d'aller apporter un message intéressant à la personne quand on la rencontre. Sur les sites Internet type Pages jaunes, Pages blanches, on a de la géolocalisation. Il ne faut pas non plus surinterpréter, il n'y aucun fichage. Les seules données qu'on a, ce sont des adresses et des descriptions Twitter", résume-t-il.
On peut télécharger Knockin sur l'Apple store et le Google Play et, une fois téléchargée, l'appli vous propose sans trop de cérémonie de rejoindre les partisans de Nicolas Sarkozy.