Et de constater que les conséquences de la crise économique mondiale de 2008 et 2009 n'étaient pas toutes surmontées. "La croissance globale est encore irrégulière et très fragile", a pointé le leader lors d'une rencontre informelle avec ses partenaires au sein du BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud).
"Selon les prévisions, les rythmes de croissance d'avant la crise ne seraient pas atteint avant l'année 2019. Parmi les facteurs ralentisseurs figurent la volatilité du marché des changes et du marché des matières premières et les dettes élevées des pays développés", a expliqué l'homme fort du Kremlin.
Selon Vladimir Poutine, la baisse de l'autorité de l'Organisation mondiale du commerce (OMC) et l'émergence des associations commerciales régionales "fermées" constituent une autre source de préoccupation.
"En raison de la stagnation du round des négociations de Doha, elle (l'OMC, ndlr) perd son autorité et le statut de seule plateforme universelle de définition des règles du commerce international", a-t-il souligné.
Et de conclure que la Russie prônait l'harmonisation des formats économiques régionaux sur la base des normes et des règles de l'OMC. D'ailleurs, selon M.Poutine, c'est sur ces principes que se base l'Union économique eurasiatique.