Kevin Rudd souligne qu'il a été impressionné par les efforts déployés par le président Poutine pour développer l'Extrême-Orient russe.
"Après avoir écouté ses propositions de développement, j'ai réalisé que c'était un plan raisonnable qui fournissait des avantages fiscaux, une facilitation du commerce et des arrangements pour les visas. Pour moi, il semble que le gouvernement (russe, ndlr) soit très sérieux à propos du développement de la région", a déclaré M.Rudd.
Quant à la question de savoir si les tensions entre les Etats-Unis et la Chine dans la région Asie-Pacifique pourraient affecter les relations entre les autres acteurs régionaux et si le problème nucléaire nord-coréen pourrait assurer un dialogue entre toutes les forces politiques dans la région, l'ancien premier ministre australien a noté que la région était pleine de tensions politiques bilatérales et de litiges territoriaux, mais qu'elle se caractérisait par une intégration économique croissante.
"Il y a certains dilemmes politiques dans la région qui ne peuvent pas être résolus dans un avenir proche, mais il y a des défis de sécurité communs qui peuvent être résolus. La communauté d'intérêts entre le Japon, la Corée du Sud, les Etats-Unis, la Chine et la Russie sur l'arrêt du programme d'armes nucléaires nord-coréen exige des efforts diplomatiques concertés de la part de tous ces pays", a-t-il fait valoir.
La deuxième contribution que le G20 peut apporter, ajoute-t-il, est de chercher de nouveaux moteurs pour la croissance mondiale. Des moteurs qui, selon lui, pourrait être l'infrastructure, l'économie numérique et l'économie verte. La croissance de l'économie mondiale verte est annuellement trois fois supérieure à celle de la croissance mondiale, s'élevant à environ 8,5%.