"La Russie est membre permanent du Conseil de sécurité de l'Onu et l’un des fermes partisans de la non-prolifération des armes nucléaires, ce qui lui permet de jouer un rôle de premier plan dans les sanctions et la pression à l'égard de la Corée du Nord", a déclaré la présidente dans une interview écrite accordée à RIA Novosti.
Violant tous ses engagements, y compris six résolutions du Conseil de sécurité de l'Onu, Pyongyang se concentre sur le développement de missiles et d'armes nucléaires, ce qui aggrave la situation sur la péninsule coréenne, a-t-elle indiqué.
"Compte tenu de la situation géographique de la péninsule coréenne qui relie le continent à l'océan et le dynamisme économique de l'Asie du nord-est, de telles provocations de Pyongyang ne sont pas seulement un problème coréen, mais aussi un défi pour toutes les parties de la région, y compris la Russie", a-t-elle souligné.
"Le déploiement de THAAD est une mesure d'autodéfense. La décision de l'accueillir était inévitable pour protéger la sécurité nationale contre la menace nucléaire nord-coréenne qui ne cesse d'augmenter. Le système ne vise pas d'autres pays. Notre gouvernement a précisé notre position à la Russie et si Moscou a besoin d'explications supplémentaires, nous serons en contact avec ce pays", a-t-elle précisé.
La présidente sud-coréenne débutera une visite officielle de deux jours à Vladivostok le 2 septembre pour participer au Forum économique oriental et mener des négociations avec le président russe Vladimir Poutine.