Le programme nucléaire nord-coréen constitue une garantie pour l'existence de ce pays à l'instar des exemples de la Syrie, de la Libye ou de l'Irak, a déclaré Alejandro Cao de Benos de Lez y Perez, l'un des promoteurs les plus fervents de la Corée du Nord dans le monde entier depuis 20 ans, dans une interview accordée à l'agence Sputnik.
"Ces derniers ont perdu leur culture, leur stabilité, leurs ressources et leur futur suite aux bombardements sous les drapeaux d'une fausse liberté… Même si les Etats-Unis, la Russie, la Grande-Bretagne et Israël disposent de l'arme nucléaire, ils n'ont pas le droit de mettre en place des sanctions contre les pays qui, comme eux, veulent élaborer leur propre arme nucléaire", a expliqué M. Cao de Benos, délégué spécial du Comité pour les relations culturelles avec les pays étrangers de la République populaire démocratique de Corée (RPDC) et président de l'Association de l'amitié avec la Corée.
Communiste dès ses 16 ans, le futur propriétaire d'un resto coréen en pleine ville catalane de Tarragone a même été renommé Corée-Unie (Cho Son-il, en coréen) et a obtenu la nationalité nord-coréenne.
Selon lui, les relations bilatérales entre Moscou et Pyongyang reposent sur l'histoire de la guerre de deux jeunes Armées rouges, russe et nord-coréenne, contre le Japon et le soutien de la part de Joseph Staline dans la lutte contre l'expansion américaine. Aujourd'hui, la Russie renforce sa coopération avec la Corée du Nord.
L'homme politique catalan et nord-coréen insiste également sur le fait que sa deuxième patrie sera unie d'ici 25 ans en tant que pays très développé et même futuriste tout en conservant son système socialiste avec un taux de 90% de production nationale.
La réunification des deux Corées, d'après l'interlocuteur de l'agence, dépend totalement de la décision du peuple sud-coréen, qui pourrait élire un président moins contrôlable par Washington.