"Maintenant, vous voyez ce qu'a entraîné l'accord avec la Turquie. Suite à la fermeture de la route migratoire des Balkans et à l'accord conclu avec les pays de l'Afrique du Nord, la pression sur l'Egypte est montée d'un cran", déplore M. Badr.
Il a particulièrement insisté sur le fa it que l'Egypte dépensait chaque année au moins 300 millions de dollars (environ 270 millions d'euros) pour gérer la crise migratoire actuelle et que l'UE n'accordait pas assez d'aide financière pour faciliter cette tâche.
L'Union européenne, emmenée par l'Allemagne, et Ankara avaient finalement trouvé une entente prévoyant notamment le renvoi des Syriens vers la Turquie. Cet accord, dénoncé par les organisations de défense des droits de l'Homme, a eu un effet dissuasif: le nombre d'arrivées de migrants a considérablement chuté depuis la mise en place de l'accord le 20 mars.