La Russie ne devrait pas rester exclue du G8, a déclaré le ministre allemand des Affaires étrangères Frank-Walter Steinmeier dans une interview accordée au groupe de presse Redaktionsnetzwerk Deutschland.
"Malgré la poursuite des conflits en Syrie et en Ukraine, nous n’avons pas intérêt à exclure la Russie de notre club qui réunit les plus grandes économies du monde", a indiqué le chef de la diplomatie allemande.
Selon lui, il est "difficile" de négocier avec Moscou.
"Mais il s'agit justement d'une situation où nous sommes désireux d’éviter l'escalade ultérieure et de rétablir la confiance perdue", a souligné le ministre.
Selon lui, les membres du G7 seraient prêts à s'entretenir avec Moscou une fois que des progrès substantiels auront été constatés dans le règlement des conflits en Syrie et dans le sud-est de l'Ukraine.
Fin avril, le vice-ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Riabkov a déclaré que Moscou ne voyait pas la nécessité de réanimer le format du G8, qui appartient au passé.
Le format du G8 a cessé d'exister en 2014 après la réunification de la Crimée avec la Russie. A cette époque, les leaders de grandes puissances ont refusé de participer au sommet du G8 présidé par la Russie et censé se tenir à Sotchi. Au lieu de cela, la France, la Grande-Bretagne, les Etats-Unis, l'Allemagne, le Japon, l'Italie et le Canada ont tenu un sommet du G7 à Bruxelles.