Selon le journal The Australian, la fuite d'informations confidentielles serait le résultat d'une simple négligence des employés de la DCNS et non d'un piratage. Ces données lui auraient été acheminées de façon toute simple par des tiers.
Le journal suppose que déjà en 2011 les informations avaient été copiées par un des sous-traitants de la DCNS sur un ordinateur situé au siège social de la société, basé à Paris. Puis, il a envoyé ces informations au bureau de Singapour de la DCNS, où elles ont été stockées sur un serveur local. On ignore toujours combien de temps l'opération a duré et si un hacker a obtenu un accès à ces informations.
Par la suite, des employés de la succursale singapourienne ont décidé d'envoyer les données en Australie à un homme qui devait remplacer deux Français limogés. Mais comme le volume d'information était très grand, ils les ont copiées sur un disque et les ont envoyées à Sydney par la poste ordinaire. C'est ainsi que les informations secrètes sont tombées entre les mains d'un Australien.
La réception du disque eu l'effet d'un choc pour lui. Il a copié toutes les informations sur un lecteur crypté et a détruit l'original. Il a rangé ce nouveau disque dans un coffre-fort pendant deux ans. En apprenant que l'Australie avait commandé des sous-marins à la DCNS, il a décidé de dévoiler ces informations qui "concernent la sécurité nationale de son pays".