La France et l'Inde ont ouvert mercredi une enquête à la suite de la révélation par le quotidien The Australien de la diffusion de 22.000 pages de documents concernant les six sous-marins construits par DCNS pour l'Inde.
"Ce n'est pas une fuite, c'est un vol, une malveillance", a expliqué la source, citée par Reuters.
"On n'a pas pu identifier une négligence de la part de DCNS, on a plutôt identifier une malhonnêteté individuelle", a-t-elle ajouté.
Les documents, selon cette source, ont très probablement été volés par un ancien salarié français d'un sous-traitant de DCNS licencié pour faute assurant la formation en Inde de l'utilisation des sous-marins.
La source n'a pas identifié cette société sous-traitante.
A ce stade, les données volées concernent le mode d'emploi des sous-marins et il paraît très improbable que des documents classifiés aient été volés, les règles pour leur détention étant très complexes, a ajouté la source.
DCNS s'est refusé à tout commentaire tandis que le ministère de la Défense n'était pas immédiatement disponible.