D'un autre côté, la Turquie, qui a lancé le processus de normalisation des relations avec Moscou après une grave crise entre les deux pays, cherche à coopérer avec la Russie dans tous les domaines, y compris militaire.
Le journal China Youth Daily cite trois raisons qui pourraient expliquer l'amélioration de la coopération entre les trois pays.
"Toute tentative politique, économique et militaire de résoudre la crise en contournant Moscou, Téhéran et Ankara est vouée à l'échec", note le journal.
En second lieu, l'alliance offre une occasion d'exercer une pression sur l'Arabie saoudite, l'allié le plus proche de Washington au Proche-Orient.
"Auparavant, l'Arabie saoudite et ses amis dans le golfe Persique essayaient d'utiliser la crise syrienne dans le but de saper les affaires intérieures de l'Iran. Grâce à la coopération avec la Russie et Turquie, l'Iran envoie un message fort à Riyad, lui conseillant de ne pas se mêler de ses affaires intérieures", indique l'édition.
Le journal qualifie ce processus d'étape logique, ajoutant qu'il est toujours difficile de savoir si les Etats-Unis et l'Europe sont prêts à accepter le virage d'Ankara et de Téhéran en faveur de la Russie.