"Le processus de négociations présenté comme panacée n'a rien apporté. La Turquie s'éloigne toujours davantage. Si quelqu'un, comme Juncker, promet les négociations aux Turcs et, dans la foulée, déclare que la Turquie n'adhérera pas à l'UE, cela n'est pas une position justifiée, aussi bien à l'égard des Turcs qu'à l'égard des Européens", a déclaré M.Kern dans un entretien au journal Oesterreich qui paraîtra dans l'édition de dimanche.
Il reconnaît cependant que la Turquie reste un partenaire en matière de politique, de sécurité et d'économie qu'il ne voudrait pas perdre, quelles que soient les tensions dans les rapports entre les pays.
"C'est qu'il nous faut une forme de coopération nouvelle", a-t-il ajouté.
Le président de la commission européenne Jean-Claude Juncker a récemment déclaré, pour sa part, que rompre les négociations d'adhésion de la Turquie à l'Union européenne serait une grave erreur de politique étrangère.