Comme le note dans sa tribune pour The National Interest l'analyste Daniel DePetris, le déploiement sur la base de Hamadan a permis aux avions russes d'effectuer des raids plus intenses, en raison de la proximité, les appareils partant avec moins de combustible et, par conséquence, plus de bombes.
Deuxièmement, l'utilisation de cette base a permis à Moscou de mettre le président Barack Obama dans une situation embarrassante et de montrer au reste du monde à quel point la politique des Etats-Unis en Syrie est précaire.
Troisièmement, la coopération entre Moscou et Téhéran peut dissiper l'optimisme de la Maison-Blanche sur tout éventuel changement de la politique régionale de l'Iran. Malgré un accord réussi sur le dossier nucléaire iranien, au Proche-Orient, Téhéran et Washington se trouvent chacun d’un côté différent des barricades.
Or, suggère l'expert, l'attention que la presse a accordée à la question aurait gêné les Iraniens et il se peut que ceci se répercute sur l'avenir de la présence russe sur la base iranienne.