En expriment ses "sentiments mitigés", M.Jeremiasz, qui, quant à lui, a qualifié les actions du Comité international paralympique (CIP) et du Comité international olympique (CIO) de "courageuses", a fait remarquer que dans le sport aujourd'hui, que ce soit olympique ou paralympique, il y a des choses qui ne peuvent pas être acceptées.
"Il faut aujourd'hui que chaque pays, que chaque délégation respecte les règles anti-dopage, qu'elles soient les mêmes pour tous donc le fait de faire preuve de beaucoup de rigueur par rapport à ça".
Il a souligné, qu'il éprouve des "sentiments mitigés" en tant que sportif, ça lui fait de la peine de savoir que quelqu'un qui est propre a pu souffrir à cause de "la punition collective", qui a eu lieu dans ce cas avec l'exclusion des sportifs russes. Michaël Jeremiasz qualifie cela de "mal tomber":
"Il y en a qui sont propres (les sportifs, ndlr), qui ne se sont jamais dopés, il y en a qui font des sacrifices depuis des années et qui ne méritaient pas ça".
En tant que sportif inquiété par la situation actuelle avec le dopage, M.Jeremiasz insiste sur le fait, que, quand même, "il ne faut pas croire qu'il y a que la Russie, en l'occurrence des cas de dopages et des cas de tricheries existent encore dans beaucoup trop de nations".
Et de conclure que même s'il comprend la démarche des comités olympique et paralympique, il aurait fait tout pour faire valoir ses droits et lutter, s'il était athlète et s'il s'était retrouvé dans une situation pareille.