Pratiquement tous les petits pays d'Europe voudraient optimiser leurs dépenses militaires en unissant leurs forces sous l'égide de l'UE. Mais que faire avec la souveraineté nationale? Et qui dirigerait cette nouvelle armée européenne, surtout quand on connaît le manque de compréhension entre les Européens ces dernières années?
Il s'attend à des progrès considérables dans la mise en œuvre de ces projets en automne, y compris à des décisions de la part des pays membres. Dans son discours, il a aussi critiqué l'initiative de la Commission européenne visant à instaurer de manière permanente un mécanisme de répartition des réfugiés entre les pays membres: "Il est nécessaire que l'UE renonce à sa politique inefficace et inutile de quotas".
Quant à Jens Stoltenberg, secrétaire général de l'Otan, il a déjà souligné que l'Alliance était contre ce doublon des structures de défense de l'UE et de l'Otan. Cette position est tout à fait compréhensible car la création d'une armée européenne remettrait immédiatement en question la présence de l'Alliance en Europe. Ainsi, toute nouvelle déclaration à ce sujet joue sur les nerfs de Jens Stoltenberg. Et de Washington. La Maison blanche fera sans doute tout son possible pour conserver son emprise sur l'Europe via l'Otan — ce qui ne sera pas du goût de tous les pays membres de l'UE.
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