Moscou montre les muscles et fait savoir au monde qu'au Proche-Orient elle est capable de frapper les djihadistes n'importe d'où: depuis l'Iran, à partir de ses navires stationnés en mer Caspienne, depuis sa base dans la province syrienne de Lattaquié ou depuis la Méditerranée, écrit le New York Times (NYT).
Une frappe puissante contre les terroristes, qui ne provoquera pas du reste des changements cardinaux dans la situation actuelle, a été portée quelques jours seulement après le début des vols d'avions russes depuis une base en Iran, relève l'auteur du NYT.
Les Etats-Unis n'ont pas laissé non plus passer l'occasion de faire entendre un cliquetis d'armes. Leurs efforts ont été concentrés afin de faire pression sur le gouvernement syrien. Le Pentagone a déclaré avoir envoyé ses avions dans le nord-est de la Syrie en signe d'avertissement à Damas, dont les forces aériennes auraient attaqué les positions des Kurdes à Hassaké.