Selon le journal allemand Süddeutsche Zeitung, l'Occident n'est pas en mesure de s'opposer à la politique proche-orientale de Moscou.
"Le chef du Kremlin, avec la même audace confond, surprend et se fiche de ses adversaires, et personne ne l'en empêche", note le journal.
"Sur le champ de bataille en Syrie, Moscou a gagné des alliés". Il n'y a pas si longtemps, l'ancien dirigeant iranien, l'ayatollah Khomeini, considérait l'Union soviétique comme "une superpuissance du diable", tandis que, maintenant, son successeur a accordé une base aérienne aux bombardiers russes.
L'échec du "printemps arabe" a renforcé les islamistes et discrédité le modèle occidental de société. Et si Moscou se présente comme une force organisatrice, les répercutions sont au moins positives, conclut le journal allemand.