Kiev est toujours en train d'inventer de nouvelles astuces afin de ne pas payer sa dette d'un montant de trois milliards de dollars à la Russie. Cette fois, les grosses têtes du gouvernement ukrainien se sont dépassées.
L'Ukraine accuse notamment la partie russe d'avoir abusé de sa position dominante sur le marché du transit de gaz.
La société Gazprom a tenté à plusieurs reprises d'expliquer à Kiev qu'elle n'avait entrepris aucune tentative d'activité commerciale sur le territoire ukrainien: à la frontière occidentale de la Russie, Gazprom passe du gaz à l'opérateur gazier ukrainien Naftogaz.
Le géant gazier russe a contesté l'amende auprès d'une cour ukrainienne, et le procès a été renvoyé sans examen.
"La décision du Comité antimonopole ukrainien sur l'amende de Gazprom doit être exécutée. Si Gazprom ne le fait pas volontairement, nous ferons appel à une cour de la part du Comité antimonopole ukrainien sur le recouvrement forcé de l'amende", a martelé M.Terentiev.
Il n'a malheureusement pas pu préciser de quelle cour il s'agissait.
Une cour de Kiev a auparavant imposé une interdiction temporaire sur le remboursement de la dette ukrainienne d'un montant de trois milliards de dollars à la Russie.
Récemment, il s'est avéré que l'Ukraine soumettrait auprès de la Haute cour de justice de Londres que l'"annexion" de la Crimée et le soutien par Moscou des insurgés dans l'est du pays l'avaient "déstabilisée" et l'avaient privée de la possibilité de rembourser sa dette.
En décembre 2013, Moscou avait acheté des obligations d'Etat ukrainiennes à échéance de deux ans. Plus tard, les nouvelles autorités ukrainiennes ont essayé de présenter la dette comme un simple endettement commercial. Cependant, le Fonds monétaire international (FMI) a confirmé le statut de cette dette comme souveraine. L'Ukraine aurait dû rembourser sa dette avant le 31 décembre 2015, et actuellement Kiev est en défaut de paiement pour ces obligations.