Dans le cadre du régime d'"emplois d'un euro", les migrants peuvent travailler de 15 à 30 heures par semaine pour un euro par heure. Dans le même temps, les réfugiés recevront une aide financière réduite du gouvernement en cas de refus de ce genre de travail.
"Je suis très positif à ce sujet, parce qu'on a assez d'emplois ici en Autriche à faire. Le seul problème est qu'on n'a pas assez d'emplois rémunérés à faire. Et en créant des +emplois d'un euro+, nous donnons aux migrants quelque chose à faire et une chance de contribuer à quelque chose d'utile à notre société", a déclaré à Sputnik Robert Lugar.
Le ministre des Affaires étrangères a également proposé d'imposer des sanctions contre les réfugiés qui ne fréquentent pas les cours de langue et de valeurs allemands, l'interdiction des vêtements couvrant complètement le corps, ainsi que la stipulation que de nouveaux migrants doivent vivre en Autriche pendant cinq ans avant d'être admissible à recevoir le montant total du soutien public.
"C'est un système de création d'emplois pour les migrants nécessaire", a ajouté le politicien autrichien.
La législation autrichienne prévoit la possibilité d'instaurer l'état d'urgence et de fermer les frontières pour limiter le flux des migrants, tout en rendant possible les expulsions selon une procédure simplifiée.