Les conditions de vie des enfants réfugiés ne cessent de se détériorer, met en garde le rapport du Refugee Youth Service (RYS), agence de protection d'enfants à Calais, publié jeudi à l'approche de la visite dans le camp de Calais des responsables de l'Association des collectivités locales (LGA). L'association cherche à trouver un moyen d'assurer la sécurité et le soutien aux enfants dans le camp.
These should be #Dubbschildren — part of the group Britain promised to give refuge to. Instead they're in danger https://t.co/jdcrTc0CTg
— Natalie Bennett (@natalieben) 18 августа 2016 г.
Find out more about our work for the children stuck in the horrid camp of #Calais: https://t.co/GPjENTkxFT pic.twitter.com/NNlsb0fmx2
— Unicef UK (@UNICEF_uk) 18 августа 2016 г.
Selon le rapport, si les conditions nécessaires ne sont pas assurées, environ 600 enfants non accompagnés "risquent de disparaître", étant les résidents les plus vulnérables du camp.
Le rapport examine des centres non loin de Calais qui doivent apporter un soutien aux enfants non accompagnés mais, pour quelque raison que ce soit, ne le font pas. Ainsi, l'un d'eux, le Centre de logement pour les mineurs non accompagnés Jules Ferry est destiné à abriter 72 enfants seuls mais n'a pas encore été construit. Le camp Le Cap héberge approximativement 183 enfants mais ne peut pas se permettre d'en abriter plus.
Le rapport pointe des cas concrets comme par exemple un garçon de 14 ans qui se mutile et fume de la drogue. Il a demandé l'asile en France mais on lui a répondu d'attendre qu'un logement se libère à Calais. Avec d'autres, comme lui, il habite entre deux tentes avec des inconnus.
Calais Migrants: The children living in "The Jungle" camp https://t.co/Y0U7Y19PG0 #UnitedKingdom pic.twitter.com/38Si4FNe1M
— Teleame | News (@TeleameNews) 18 августа 2016 г.
Local government leaders visit the #Calais Jungle and call for more help for children. @piershopkirk reportshttps://t.co/EH0hDOdiih
— BBC South East (@bbcsoutheast) 18 августа 2016 г.
Ainsi, des centaines d'enfants réfugiés ont été laissés, de façon inacceptable, dans les limbes de Calais. Le RYS appelle le gouvernement français à améliorer leurs conditions de vie et constate que des centaines de mineurs ont déjà disparu quand la section sud du camp a été démolie en mars.