Environ 38.000 prisonniers condamnés pour des faits survenus avant le putsch raté de juillet seront libérés sous contrôle judiciaire.
Bekir Bozdag a précisé que la mesure n'était pas une amnistie et ne concernait pas les meurtres, viols, actes de terrorisme ou atteintes à la sécurité de l'Etat.
La mesure vise apparemment à désengorger les prisons turques suite aux arrestations massives liées à la tentative avortée de coup d'Etat.
Après la tentative de coup d'Etat entreprise dans la nuit du 15 au 16 juillet, environ 26.000 personnes ont été arrêtées en Turquie, plus particulièrement des militaires, des policiers, des magistrats et des enseignants.