Il est "très important que je vienne dire au pape combien nous étions sensibles aux paroles qui ont été prononcées et à l'action qui a été la sienne et qui conforte notre vision de l'humanité", a déclaré M. Hollande, peu avant de se rendre au Vatican pour un entretien avec Jorge Bergoglio, qui avait eu "des paroles très réconfortantes" après ces violences.
"Il était important que je vienne dire au Pape combien nous sommes sensibles à l'action qui est la sienne"https://t.co/xb0vSeZzWV
— Élysée (@Elysee) 17 августа 2016 г.
Le chef de l'Etat français, accompagné du ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve, avait fait halte au coeur de la capitale italienne à l'église de Saint-Louis des Français, bâtie par les rois de France et toujours administrée par la France, annonce l'AFP.
.@fhollande est à l'église Saint-Louis-des-Français à Rome où est dressé un autel pour les victimes des attentats pic.twitter.com/6EmSeMU2ba
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Il est allé se recueillir quelques instants dans une chapelle dédiée aux victimes du terrorisme, non loin des Caravage qui font la célébrité de cette église baroque.
Cette audience privée au Vatican — la deuxième depuis l'élection de M. Hollande, qui se dit athée, en mai 2012 — avait été annoncée lundi, au moment où les catholiques célébraient l'Assomption. Au sanctuaire de Lourdes (sud-ouest de la France), le traditionnel pèlerinage du 15 août avait été placé sous très haute sécurité en raison de la menace terroriste.
Le 26 juillet, quelques heures après l'assassinat du père Jacques Hamel, le président socialiste avait appelé au téléphone le pape pour lui promettre que "tout sera(it) fait" pour protéger les églises. Il avait souligné que "lorsqu'un prêtre est attaqué, c'est toute la France qui est meurtrie".