"Tout sera fait pour protéger nos églises et nos lieux de culte", a promis le chef de l'Etat au pape, auquel il a exprimé "le chagrin du peuple français après l'odieux assassinat du père Jacques Hamel par deux terroristes dans son église de Saint-Etienne-du-Rouvray" (Seine-Maritime), soulignant que "lorsqu'un prêtre est attaqué, c'est toute la France qui est meurtrie".
Le président a également "rappelé le rôle de la France pour la défense des chrétiens d'Orient" et souhaité, "dans ces circonstances si douloureuses et si éprouvantes", que "l'esprit de concorde l'emporte sur la haine".
De son côté, le pape François s'est associé "à la douleur et à l'horreur" et "condamné de la manière la plus radicale" cette attaque dans une église en France, selon un communiqué du Vatican, qui évoque "un meurtre barbare".
"Nous sommes particulièrement frappés parce que cette violence horrible est intervenue dans une église, un lieu sacré où s'annonce l'amour de Dieu, avec le meurtre barbare d'un prêtre et des fidèles touchés", a expliqué le Vatican.
Le pape, qui doit s'envoler mercredi pour la Pologne à l'occasion des Journées mondiales de la jeunesse de Cracovie, "a été informé et s'associe à la douleur et à l'horreur, condamne de la manière la plus radicale toute forme de haine et prie pour les personnes touchées", a ajouté le Saint-Siège.
La prise d'otages aurait commencé à 9h45, selon des journalistes de France 3 Haute-Normandie sur place. Deux forcenés ont pris en otage le curé, deux sœurs et plusieurs fidèles dans l'église de la ville, au moyen d'armes blanches.