La Russie et l'Iran sont bel et bien des alliés. Aussi bien en Syrie où ils partagent une vision et une approche commune dans la lutte antiterroriste, et ce depuis le lancement du chaos syrien, de même qu'une vision similaire ou du moins très proche pour l'avenir de la région en général. Ajoutez à cela le fait que les deux pays sont tous deux des partisans engagés du monde multipolaire pour le renforcement duquel Moscou et Téhéran travaillent sans lésiner sur les efforts.
L'alliance stratégique entre la Fédération de Russie et la République islamique d'Iran se renforce à plusieurs niveaux. Déjà au niveau diplomatique. Juste après la récente visite du président turc Erdogan à Saint-Pétersbourg et sa rencontre avec Vladimir Poutine, ayant permis d'officialiser la normalisation des relations russo-turques, le chef de la diplomatie iranienne Mohammad Javad Zarif s'est envolé en Turquie pour rencontrer son homologue Mevlüt Çavuşoğlu et pour ensuite avoir des entretiens avec le Premier ministre turc Binali Yildirim, ainsi que le président Recep Erdogan. Vraisemblablement Moscou comme Téhéran comptent bien utiliser la normalisation des relations entre la Russie et la Turquie pour faire définitivement chavirer la dernière par rapport au conflit syrien. Le tout en coordonnant une fois encore leurs efforts.
En tout cas ce nouvel exemple de la lutte conjointe russo-iranienne contre le terrorisme confirme bel et bien l'alliance stratégique qui unie les deux pays. Une alliance qui est appelée à se renforcer encore plus pour l'intérêt aussi bien de la Syrie, que de toute la région, et même du point de vue global, à un moment d'opposition très important entre les partisans du monde multipolaire et des nostalgiques de l'unipolarité.
Les opinions exprimées dans ce contenu n'engagent que la responsabilité de l'auteur.