Et de souligner: "Nous avons signé des accords qui stipulent clairement qu'en octobre prochain, un régime sans visa sera accordé à tous les citoyens turcs. Mais dès que je cite ces accords préalablement établis, plusieurs y réagissent avec indignation. Il est hors de question que nous fassions tout de notre côté et que la Turquie ne reçoive rien en échange."
"Soit on applique tous les accords simultanément, soit on les met tous de côté. Cela m'inflige qu'on nous critique pour avoir réclamé les trois milliards d'euros de l'aide financière prévue. Cet argent n'est cependant pas destiné à nous, mais aux réfugiés."
"C'est la Turquie qui porte ce fardeau. C'est nous qui avons déjà dépensé 25 milliards de dollars. Mais en retour on ne reçoit de nos partenaires européens que le message: +ici, c'est nous qui commandons et par conséquent, on va procéder comme cela+. Mais cela ne nous convient pas. Cette approche est aberrante", conclut-il.
Le président Recep Tayyip Erdogan a menacé de renoncer à cet accord si une exemption de visa n'était pas garantie pour les Turcs.