"Il n'y a aucune variante de compromis en dehors du fait que le principal terroriste (Fethullah Gülen, ndlr) se rende en Turquie et comparaisse devant la justice", a déclaré samedi le premier ministre turc Binali Yildirim lors d'un point de presse.
Le chef de la diplomatie turque, Mevlüt Cavusolgu, a assuré de son côté qu'Ankara avait reçu des "signes positifs" de la part des Etats-Unis sur sa demande d'extradition.
La Turquie demande avec insistance à Washington, depuis le putsch raté du 15 juillet, l'extradition de l'ex-imam turc, bête noire du président Recep Tayyip Erdogan, et a reproché amèrement jusqu'ici aux Etats-Unis de ne montrer aucun empressement à se saisir de la demande d'extradition.
Le chef de la diplomatie américaine John Kerry est lui attendu en Turquie en octobre, selon M. Yildirim. Washington n'a pas confirmé ces deux visites.