"Nous avons besoin d'avoir une telle base là-bas (en Syrie, ndlr) pour lutter contre ces bandits (djihadistes, ndlr), surtout aux approches lointaines du pays", a confié M. Choïgou aux journalistes de la chaîne russe Rossiya-1.
Il a également ajouté que beaucoup de citoyens russes et de ressortissants des pays de l'ancienne Union soviétique se trouvaient toujours sur le territoire syrien.
Rappelons que le 9 août, le président russe Vladimir Poutine a soumis à la ratification de la Douma (parlement russe, ndlr) le projet d'un accord entre Moscou et Damas portant sur l'installation sans terme d'une base aérienne russe aux alentours de l'aérodrome de Hmeimim (province de Lattaquié).
Les frappes aériennes russes ciblent les sites militaires, les centres de communication, les transports, ainsi que les stocks d'armes, de munitions et de combustible appartenant à l'EI (Daech), au Front al-Nosra, récemment rebaptisé Front Fatah al-Cham, et à d'autres groupes terroristes.